En route pour l'Egypte.

Le soleil commençe à peine à se lever sur Athènes, des soldats patrouillent maintenant de plus en plus dans la ville, jusqu'au petit matin. En effet les nombreux évènements tragiques de ces derniers mois ont vite faits d'entrainer une phobie hystérique chez les athéniens.
Mais ce matin une petite troupe d'hoplites policières se divisent pour aller chacuns réveiller quelques pesonnes, qui seront ensuite immédiatemment emmenèes devant le conseil des philosophes, toujours en réunion depuis toute la nuit sur l'Agora.
C'est alors que les gardes frappent à la porte d'une grande villa dans le quartier de la fontaine Est chez le général Eliath Hesclapios, dans la pièce d'un immeuble dans un bas-quartier de la ville chez Héphore Demetrius et dans une maison à l'extérieur d'Athènes chez Adair.
De son côté le philosophe Théocrite Démokos est élu par l'Assemblée pour exécuter une mission de la plus haute importance avec trois autres personnes qui seront vite dépéchées sur les lieux.

Eliath se réveille alors d'un long sommeil, en entendant des bruits sourds venant du rez-de-chaussée. Quelqu'un frappe vraisemblablement à sa porte.
Il se lève d'un bond, met une toge propre, dissimule une épée courte dans sa ceinture et descends ouvrir.
C'est alors qu'il se retrouve face-à-face avec trois sodats qui lui demande poliment de devoir le suivre.
Légèrement inquiet, Eliath s'exécute et suit la petite troupe jusqu'à l'Agora.

Héphore réfléchissait, sur ses différents travaux, comme à son habitude... Il était plongé dedans lorsqu'il entendit trois coups puissants et un cris:

- Ouvrez-nous! Nous devons vous amenez à l'agora! On compte jusqu'à trois et on défonce la porte! 1... 2..

- Attendez messieurs, j'ouvre.

Les trois gardes purent entendre les grincements des gonds de la porte, l'un deux, un grand chatain, dit:

- Enfin, vous êtes sourds ou quoi?! ça fait plus de cinq minutes qu'on vous demande d'ouvrir...

- Je... réfléchissait...

- Bon, préparez-vous à un long voyage, parce qu'il le sera, on vous expliquera les raisons plus tard.

- Très bien, je vous prie de vous installez tandis que je me prépare.

Il partit d'un pas vif vers le fond de la seule et unique pièce que comportait cette insula miteuse. Il farfouilla dans ses coffres et jeta dans un sac quelques rouleaux afin d'étudier et il ceint son épée avant de dire enfin:

- Je suis prêt.

Les gardes lui firent signe de le suivre, il fit ce qu'on lui dit de faire.

Planté à l'agora, Théocrite ruminait:

- Comme si l'autre buse allait accepter d'amadouer Seth! Les égyptiens sont bien contents qu'il aille jouer chez les grecs! C'est dingue, ça... Et c'est moi qui dois y aller... Tout ça parce que je suis déjà allé en Egypte... groumpf...

Et je croyais que je ne sais plus quels imbéciles devaient me rejoindre, où ils sont?! Ha! On est pas aidés, j'vous jure!

Il commença à faire les 100 pas en grognant.

Des soldats arrivèrent avec un homme recueillit dans les bas-quartiers d'Athènes.
Ils le conduisirent jusqu'au centre de la place où se tenait la réunion des philosophes.
Il était seul , apparemment les autres troupes n'arriveraient pas avant un petit moment.

Socrate prit la parole:

- Nous attendons encore deux personnes, nous établirons les raisons de votre venue ici par la suite! Mais bon sang que font-ils ?!

Héphore observa les gens qui l'entouraient, il y avait des philosophes et des soldats. Après avoir reprit un peu d'air en respirant à plein poumons, il dit de sa jeune voix:

- Ne pourrais-je pas savoir ne serait-ce qu'un peu ce qu'il se passe?

C'est alors qu'il en aperçut un à l'air grognon qui tournait en rond à une vitesse affolante.

- Je peux vous aider?

- C'est toi qui pars en Egypte, le gringalet?

Il se tourna vers les autres:

- Mais pourquoi vous avez pris des inconnus?

Il se retourna vers l'homme, curieux:

- Quels sont vos qualifications?

Héphore observa le philosophe barbu à la mode actuelle qui l'interrogeait avec un air inquisiteur. Il lui répondit calmement et après réfléxion:

- Mes qualifications sont celles d'un jeune étudiant en philosophie et en médecine tout comme celles d'un épéïste, qui, sans me vanter, est somme toute assez doué.

Il ajouta presque avec amusement:

- Cela vous va t-il?

- Bien, bien!

Poli, avec ça.

Il pointa du doigt Héphore.

- Je le prends!

Il se remit à tourner en rond en bougonnant.

Au petit matin, Un voyageur entra dans Athènes. Son dieu Appolon l'avait prevenu qu'il devait se rendre au conseil des philisophe sur l'agora. Il s'y rendit sans encombre, de multiple patrouille surveillait la ville, qui semblait en état de siège.

Adair se presenta au grade du conseil qui l'introduire dans une antichmabre où il patientat qu'on l'autorise à entrer.

Un hoplite s'approcha alors d'Adair, son armure crissante, répandant une bruit de métal rouillé dans la petite pièce.

- Je vous prie de me suivre, dit-il sévèremment.

Le conseil des philosphes se retourna alors à la vue du jeune homme qui se présentait à eux, aux côtés d'Héphore et de Théocrite.

Socrate se leva alors, poussant sa chaise dans un murmure sourd.

- Bien vous êtes tout les quatres réunis ! Et ...

Héliocle interrompit le philosophe.

- Il manque un certain Eliath.

Sur ces paroles, le général de l'armée fantassine se présenta à l'assemblée après avoir parcouru la ville de long en large, le quartier de la Fontaine Est se trouvant à l'opposé de la ville.
Il se plaça alors au centre de la place, aux côtés de ses futurs compagnons de route.
Il dévisagea son ami Théocrite et deux inconnus dont il n'avait jamais entendu parler. Les buts de ce "kidnapping" nocturne l'intriguaient beaucoup.

Satisfait à présent, de la présence de la totalité de l'équipe il reprit ses paroles.

- Bien, vous êtes maintenant entièrement réunis mes chers compagnons. Il est tant que l'on vous dise les raisons de votre enlèvement.

Il respira profondément, comme si ce qu'il avait à annoncer le terrasserait d'une crise cardiaque.

- Notre ville est en proie à la colère d'un dieu, mais pas n'importe lequel, il s'agit d'un dieu égyptien.

Le petit groupe se dévisageait curieusement.

- Seth veut répandre le chaos sur Athènes, ses pulsions dévastatrices sont loin d'être apaisées, et notre chère ville en est la future cible. Tout ses évènements marquants qui ont déffrayer la chronique ses derniers jours sont l'oeuvre du dieu du Mal.

C'est alors qu'une femme au visage voilée d'un long châle blanc s'avança auprès de Socrate, accompagnée par une rubanbelle impressionnante de soldats.

Elle s'assit alors sur une chaise, et deux servantes, jolies femmes habillées de longues toges blanches immaculées, allumèrent plusieurs morceaux de végétaux, répandant rapidement une épaisse fumée autour de l'inconnue.

Socrate reprit.

- La Pythie de Delphes a fait spécialement le voyage jusqu'ici pour vous tenir au courant de cette histoire abracadabrante.

La femme au visage cachée releva son châle, révélant à l'Assemblée ses yeux révulsés, secouée de spasmes sur tout son corps. Elle se mit alors à parler frénétiquement d'une voix suave et sauvage.

- Seth..... Zeusssssssss..... ahhhahhhaaaaaai... Egypte vous devez aller.....hahhhhaa...... Isis a envoyé message à Olympie......rrriiiiiiiiihhhhhh......forgeron retenir Mal .....pour un petit temps..... !!!

Toute l'Assemblée était partagée entre l'émerveillement et la frayeur.
Un scribe s'approcha alors à la suite de la Pythie, ayant pour rôle de décripter ses paroles de façon compréhensible.

- La Pythie dit que Zeus a été averti par Isis de la terrible nouvelle, elle a même confiée à Héphaïstos de créer des chaines qui retiendraient le dieu du Mal pendant un laps de temps assez long pour que vous exécutiez un voyage long et périlleux pour l'Egypte.
Là-bas vous devrez rencontrer la reine Néfertiti qui détient dans son temple personnel la clé de l'apaisement de Seth.

- Il faudrait arrêter de la faire fumer, votre pythie.

Théocrite était de plus en plus de mauvaise humeur, et la venue d'Eliath ne l'avait pas vraiment calmé.

- Je savais plus ou moins que Seth avait décidé de faire un petit séjour chez nous, m'enfin, pourquoi a-t-on réveillé ces gens (encore Eliath c'est son boulot, pour une fois qu'on lui fait faire un truc plus utile que tuer du spartiate!)?

Je veux dire, ils n'ont rien demandé. C'est votre pythie qui l'a vu c'est ça?!


...


Non, sans rire, c'est ça?

-Théocrite c'est bien cela ? Je suis venu ici a la demande de mon diue Apollon et non reveillez par vos soldats. Ce que reconte la pythie est vraie quand partons nous ? et comment ? de plus il est tout à fait impromptu de la part d'un dieu egyptien de venir sur le territoire des dieus grecs, pour cela, les dieux Egyptien bennisse également notre voyage, et ne s'opposeront pas à nous, du moins selon apollon ...

Adair observa les autres essayant de décripter leur personne leur qualité et leur default, ...

Héphore observa tour à tour et en silence le chasseur, le philosophe et la Pythie.
Après avoir écouté attentivement, il s'exprima avec une voix toujours aussi mesurée:

- Je ne comprends toujours pas pourquoi je suis là, peut-être quelqu'un fait-il erreur sur ma personne...

Il fit une courte pause et reprit avec malice, son but était simplement et surtout de se présenter aux autres personnes présentes sur les lieux:

- Je vous le dis donc au cas ou... je suis Héphore Demetrius, un simple étudiant en philosophie et en médecine qui n'a que quinzes années...

Socrate dévisagea alors l'étudiant avec un sourire.

- Si vous êtes là mon cher c'est que nous avions besoin d'un esprit pensant dans ce groupe, de même que Théocrite. Ensuite de deux personnes fortes tels qu'Eliath qui excelle dans le combat de corps à corps et dans les armes au poing ,et Adair qui est l'archer le plus doué des environs!
A vous quatre vous formez un groupe puissant, capable de braver les plus grands dangers qui vous attendent. De même nous savons que vous faites tous preuve de sang froid dans les pires situations!

-Soit, Mais outre apaisé le dieu Seth qu'avont de plus à faire ? sinon qu'attendons nous ?

Adair semblait perplexe. Il dévisagea longuement Hephore.

Eliath regardait la petit troupe , le conseil avait vraiment choisis de spersonnalités très distinctes et différentes. Ceux-là avait bien sûr un lien avec le fait que des épreuves certainement difficiles leurs barrerraient le chemin.

- Et quels types de dangers auront-nous à affronter?

Le grand philosphe athénien se tourna vers Adair.

- Outre le fait d'apaiser ce dieu fou, vous devrez affronter de multiples dangers qui pourraient, si nous n'avions pas choisi un tel groupe, vous être fatals !
Une fois cette mission longue accomplie vous reviendrez bien sûr au pays couvert de richesse pour votre bravoure et votre honneur à avoir sauver la plus grande ville du monde.

Puis il se retourna vers le général .

- Des dangers? Nous ne savons pas exactement, mais il doit certainement y en avoir des tas ! Tout d'abord vous devrez rencontrer au cours de votre périple le Sphinx !

A ce nom, quelques personnes dans l'Assemblée sursautèrent.

- Vous partez maintenant ! , dit-il avec autorité .

- Vous allez effectuer votre départ de nuit pour ne pas provoquer d'embrouilles avec la population qui vous considerera bientôt comme des héros !

A ces mots le jour commença à se dérober sous le voile lugubre de la nuit, Apollon trainait derrière lui les dernières lueurs du crépuscule.

Adair se trouna vers le char d'Appolon et murmura :

-Puisse tu nous soutenir jusqu'au bout de cette épreuve.

Puis se retournant vesr les autres.

-On prend un navire où on y va a pied ? je prefererait la deuxième soulution personellement, je n'aime pas tros la mer, bien que dans le cas present, elle nous accelererait le voyage.

Socrate toussa violement puis se resaissit affichant un regard sévère et grave.

- Vous partirez à pied, la mer serait bien trop risquée pour vous, une simple colère de Poséidon et votre bâteau sombrera dans les flots déchainés. Les sirènes seraient aussi à craindre, c'est pourquoi je préfère que vous voyagiez sur terre jusqu'en Egypte.

Il s'essuie la bouche du revers de la main après avoir maladroitement laissé échapper un filet de bave au coin de sa bouche.

- Vous devrez passer par la Gaule et arriver jusqu'aux Colonnes d'Hercule ( détroit de Gilbraltar) où malheureusement vous devrez prendre un bâteau , mais rassurez-vous , ce n'est l'affaire que d'une heure ou deux ! Ensuite vous longerez les côtes africaines jusqu'en Egypte! Il s'agit donc d'un très long voyage !

Des hoplites armés arrivèrent alors sur la place, encadrèrent le groupe et les menèrent en dehors de la ville.

Devant les hautes murailles athéniennes les soldats vous donnent une carte et plusieurs sacs de provisions, ainsi que quelques armes comme des courtes épées.
Ils vous accompagnent jusqu'à quelques kilomètres en dehors des territoires de la ville et vous indiquent la direction.

Vous êtes maintenant lançés sur la route de l'Egypte.

- Je ne sais pas vous, mais moi, je prends le bateau. On est là pour aider Poséidon, on ne risque rien.

Je ne vais pas faire cette randonné parce que ce vieux dingue de Socrate en a décidé ainsi avec le gouvernement.

Il commença à marcher:

- Après, vous, vous faites ce que vous voulez! Moi je serais déjà bien content de voyager à travers toute la grèce.