Hall du palais:

Pan fut agréablement surpris par la beauté du golem, lui qui s'attendait à voir arriver un gros tas de ferrailles ! Il n'osait pas trop s'en approcher tellement la force qui se dégageait du molosse l'impressionnait.

- Eh bein je dois dire que c'est un bien agréable cadeau mon cher Héphaïstos, je t'en remercie amplement, vraiment du beau travail!

C'est alors que le golem d'or avança vers son nouveau maitre qui eût d'aileurs un petit geste de recul.

- Est-ce que c'est si docile que ça?

Héphaïstos laissa échapper un petit rire amical:

- Oui, ne t'inquiète pas, il n'obéit qu'à deux personne, et moi seul connait ses secrets, mes cyclope eux-même, ne le connaissent que de vue.

Le dieu forgeron regarda avec une fièrté bien visible son nouveau bijoux.

- J'en suis très heureux, c'est une excellente création, s'il te plaît, cela me va parfaitement, prends-le!

Pan s'approche alors de la créature en or, qui lui tend d'ailleurs le bras. Il pose sa main dans la sienne et sent le métal froid sur sa peau et les doigts du colosse se referment sur les siens, laissant échapper un léger craquement.

- Aïe !!! Je vois en effet qu'il a beaucoup de force, et il se mit à rire.

- Je ne sais comment te remercier cher Héphaïstos mais je te revaudrait ça un de ces jours, et surtout n'hésites pas si tu as besoin de quoique ce soit !

Pan sortit alors de la forge, le golem sur ses talons.

Héphaïstos entendit les quelques coups frappés par son épouse, se demandant qui frappait à la porte, il regarda la porte quelques instans puis se leva et marcha aussi boitillant qu'assuré vers cette même porte, il l'entrouvrit et aperçut sa magnifique épouse:

- Ah, ma très chère Aphrodite, comment vas-tu aujourd'hui? demanda t-il en l'observant avec un sourire radieux. Que me vaut l'honneur de ta visite?

En même temps qu'il parlait, il fit signe à son épouse d'entrer.

Aphrodite déambula gracieusement jusqu'à son époux et lui déposa un baiser au parfum de rose sur la joue. Sa longue chevelure blonde retombait en cascade sur ses seins, laissant flotter dans l'air un magnétisme érotique.

- Bonjour ! Je vais bien je te remercie! Mais je devrais plutôt poser cette question à toi!

Elle le regarde alors avec gourmandise, le provocant volontairement de son charme dévastateur.

- J'ai entraperçue une violente dispute avec ta mère ! Et je dois dire que c'était assez brutal ! Tu sais bien que je ne l'aime pas des masses et ça me ferait le plus grand bien de lui asséner une bonne leçon !

Elle arbore alors un sourire malicieux, tout en en se repeignant de la main gauche.

Héphaïstos la regarda avec un sourire triste, il dit d'une voix mins rocailleuse qu'à son habitude:

- Je me suis effectivement disputé avec ma mère... J'ai crié, elle aussi. J'espère qu'elle ne va pas chercher à faire de mal à Zeus.

Il regarda avec reconnaissance sa magnifique épouse et se reprit:

- Si tu veux lui donner une leçon, elle va essayer de te faire du mal... a moins que tu aies une idée?

Aphrodite afficha alors un sourire sournois, presque machiavélique. D'une voix douce elle murmura à son époux:

- Je vais charmer son homme, ça la rendra rageuse! A tel point qu'elle voudra définitivement renoncer à la vie de couple avec son tendre mari! Et là !Elle se résignera à vouloir vivre seule, éloignée de l'Olympe!

Elle rigola coquinemment.

- On aura plus à supporter ses caprices et ses colères multiples !

Héphaïstos fut choqué par les propos de son épouse:

- Je te remercie, mais je te rapelle que tu es ma femme et que je ne permettrais pas une telle chose, souviens-toi de Arès et toi piégés, je serais obligé de faire un piège, j'ai mon honneur... De plus, je crois que Héra ne se détacherai pas pour autant de son mari, elle chercherait seulement à se venger...

Il la regarda avec un sourire malicieux et dit:

- Parcontre, tu pourrais prévenir Zeus, en plus d'être officieusement dans ses bonnes grâce, il rejeterait peut-être ma vipère de mère...

Aphrodite le regarda stupéfait mais heureuse d'apprendre une quelconque manipulation de la part d'Héra contre son mari.

- Tu veux dire qu'elle est venue te voir pour se venger de Zeus?! Pourquoi cela ? , même si elle se doutait de la réponse, elle préférait bien être informé.

- Si c'est ce que je pense, je crois que Zeus rentrera dans une colère noire, et là le tour sera joué! Ta mère ne t'embêtera plus pendant un bon bout de temps !

Héphaïstos la regarda avec gentillesse:

- C'est effectivement ce que je dis, tu sais pourquoi, il s'attaque à toutes les humaines qui lui passe sous le nez et Héra, jalouse, tente de me monter contre lui sous l'infâme prétexte qu'il m'a jeté de l'Olympe, alors que c'était sa décision...

Héphaïstos observa les courbes grâcieuses de sa sublîme épouse, puis il dit:

- J'espère qu'elle n'est pas complètement folle, sinon, elle ne se calmera pas...

Aphrodite écoutait avec attention les propos de son époux. Elle réajusta alors sa longue robe en lin jaune vif, qui dévoile habilement les courbes somptueuses de ses hanches et de ses longues jambes.

- Hmmm! Je vois! A mon avis elle est loin d'être folle si tu veux mon avis ! Je pense qu'elle est déjà en train de préparer un coup en douce toute seule! Je ferais mieux de me dépêcher!

Sur ce elle se dirige vers la porte, laissant flotter derrière elle une effluve fruitée. Elle se retourne et lançe un regard coquin à son époux.

- Je reviendrais ce soir pour te dire des nouvelles!

Puis elle se ravise et revient un peu sur ses pas.

- Tu ne m'en voudras pas ,j'espère, si je couche avec le dieu des dieux !

Héphaïstos répondit avec un air un peu gêner:

- Je ferais ce que je peux pour ne rien voir...

Il ne put s'empêcher de sourire à ses propres paroles.

- Bonne chance, mon épouse, et au revoir.

Elle salua son époux d'un geste gracieux de la main sur laquelle elle déposa un baiser qu'elle lui souffla. Elle ouvrit la porte, offrant sa belle chevelure blonde au vent de l'Olympe qui courait dans les rues à l'approche de l'automne.
Mais soudain elle afficha une expression bizarre tandis qu'lele regardait à droite de la ruelle.
Elle regarda son mari stupéfaite.

- Euh, je crois que tu as de la visite, plutôt étrange d'ailleurs.

Sur ce elle se faufila et partit.

La porte était toujours ouverte lorsqu'une grande silhouette gracieuse apparut dans l'entrebaillement.
Elle rentra dans la forge d'un pas assuré et mesuré.

-Bonjour Héphaïstos!

Il s'agissait de la déesse égyptienne Isis.

Héphaïstos fut surpris par l'arrivée d'une déesse Egyptienne en sa forge:

- Isis? sois la bienvenue en ces lieux, je suis heureux de ta venue, mais... que viens-tu faire ici? Femme d'Osiris.

Héphaïstos la regarda avec une sorte de curiositée impatiente et enfantine.

Sa présence reflétait quelque chose de divin, une aura lumineuse qui prit possession des lieux, comme si le soleil rayonnait en elle. Sa beauté légendaire n'était plus à démontrée, sa peau hâlée, son visage délicat aux traits fins, sa bouche pulpeuse, ses yeux verts profonds relevés par un fin trait noir, son corps moulé dans une longue robe orange vif, et ses bijoux multiples ornants ses mains, son cou et ses pieds.
Isis lui fit alors un sourire amical.

- Je sais que ça peut vous surprendre de me voir ici, mais si je viens vous voir, c'est parce que j'ai quelque chose d'absolument urgent à vous demander !

Sur ces paroles elle semblait légèrement embarassée mais en même temps effrayée.

Observant la déesse et essayant de retenir ses courbes pour créer de nouvelles créatures plus tard, il répondit:

- Vous m'avez l'air bien anxieuse, Isis. Je me demande bien ce qui peut vous tracasser ainsi. Dîtes-moi donc quel est le problème, je suis tout ouïe.

Il lui présenta un peu d'ambroisie et de nectar divin.

la déesse prit le vere et en but une petite rasade du bout des lèvres.

- Je suis inquiète pour votre ville, il me semble que vous soutenez Athènes, mais voilà.... depuis peu les malheurs qui s'abattent sur votre ville sont causés par Seth, le dieu du Mal en personne. Il a évoqué le désir de détruire les Athéniens pour son propre divertissement.

Elle inspire longuement, avant de rajouter.

-Il faudrait que vous m'aidiez à le ralentir dans sa sinintre tâche en créant un obstacle. Vous êtes forgeron des dieux, vous devez bien avoir un moyen de le ralentir ?

Héphaïstos se servit lui-même un peu d'ambroisie et avala de travers à la mention du nom de Seth, après avoir un peu toussé, il dit:

- Seth? Il est toujours aussi sadique alors... Quel genre d'obstacle faudrait-il? Un héros bien armé? Comment veut-il anéantir Athènes?

Tout en prononçant ces derniers mots, il envoya un aigle messager à Hermès afin qu'il prévienne Athéna, il ne pouvait pas prendre le risque de faire échouer ses plans avec Aphrodite afin de discréditer sa mère en séduisant Zeus...

Isis afficha une mine de déception.

- Oui en effet, Seth n'a pas changé, il aime faire régner le chaos et on ne l'arrêtera jamais, mais l'on peut gagner un temps précieux en le coinçant.

Elle déglutit alors avec effort, comme si ce qu'elle avait à demander était infaisable.

- Je voudrais, au nom des miens et de mon mari Osiris, qu'il soit enchainé dans le Tartare, afin que nous puissions purger cette magie noire qu'il a répandu sur Athènes et Thèbes en Egypte. Ce ne sera l'affaire que de quelques mois.

C'est alors qu'Athéna fit son apparition dans la rue, elle rentra d'un pas décidé dans la forge et ne put retenir un sentiment d'étonnement à la vue de la déesse égyptienne.

- Bonjour Héphaïstos et... vénérable Isis, je ne m'attendais vraiment pas à vous voir ici! Je n'ai pas réussi à comprendre un seul mot de ce que m'a dit Hermès ! Pourrais-tu m'en dire plus?

Héphaïstos réfléchit directement à une très grande vitesse en murmurant:

- le Tartare... l'enchaîner...L'y ammener...

Il eut une sorte d'éclairssicement(orth?), mais il ne put parler, car Athéna arriva, il s'adressa donc à elle, tout en l'invitant aussi à prendre un peu de repos:

- Ah, Athéna... Te voilà, je t'ai faîtes appeller car notre ville court un grave danger, Seth voudrait se faire plaisir en la détruisant, il faudrait donc l'en empêcher en l'enfermant ou bien l'attachant dans les sous-sols prochent du Tartare, je me demandais comment l'y attirer...

Athéna salua bien bas la belle déesse égyptienne et lui adressa un large sourire accueillant.

- Contente de vous voir parmis nous chère Isis même si les nouvelles ne sont pas très bonnes!

Isis acquiesça tristement. Athéna se tourna alors vers Héphaïstos.

- Hmmm...je vois! Enfermez Seth sera très certainement une lourde tâche, il nous faudra des bras forts pour l'enfermer!

Isis s'interposa .

- Pour cela je pense que ça devrait être bon, les cobras de mon époux sont les bêtes les plus veloces et puissantes du royaume égyptien, il ne pourra pas se défaire de leurs étreintes.

Athéna la regarda, impressionnée.

- Bien alors il ne me reste plus qu'à aller rendre une petite visite à Hadès, dit-elle visiblement déçue ! Mais alors pourquoi êtes-vous venue voir Héphaïstos?

- Pour qu'il puisse me fabriquer des chaines incassables pour que Seth ne sème pas le trouble dans le Tartare!

- Oui ce serait d'une grande utilité ! Vous pouvez le faire cher maitre-forgeron ?

Héphaïstos écoutattentivement la conversation entre les deux déesses, puis lorsque Isis lui posa indirectement(par Athéna) sa question, Héphaïstos répondit d'une voix assurée:

- Je le peux. Vous savez, j'ai déjà fais aussi bien que ça, l'ex trône de ma mère par exemple.

Il regarda la déesse étrangère en attendant sa réaction.

Isis se tourna vers lui en signe de gratitude.

- Merci beaucoup de votre aide cher forgeron olympien! Je ne sais comment vous remerciez!

Elle se trourna vers Athéna.

- Merci à vous aussi.

Elles se sourirent un instant et Isis reprit la parole d'une voix douce et mélodieuse.

- Seth est le plus dangereux des dieux, il nous faut gagner du temps, vous mettrez combien de temps à les fabriquer ?

Héphaïstos observa la déesse egyptienne, il lui dit d'un ton triste:

- Pour les faire, il me faudrait du mithril, or je n'en ai pas, si vous parveniez à me procurer assez de ce légendaire métal auprès d'Hadès, je pourais faire ces chaînes en quelques jours seulement, mais il me faudrait au moins une centaine de kilos de ce rarissime trésor des sous-sols... Pendant ce temps là, je me préparerais à le travailler.