Hall du palais:

Héphaïstos s'avançait de son pas claudicant en apercevant quelquefois, non sans vanité, quelques unes des merveilles qu'il avait fabriqué avec application. Il se dit à voix haute:
-Quelle citée soutenir, celle d'Athéna? ou bien... celle de Mars? Ahlala, la diplomatie n'est vraiment pas mon fort, il n'y a qu'à la forge où tout est simple...
Il continua encore un peu son chemin en saluant les muses et autres...

Suivi de deux satyres, Pan se dirigea sur le mont Olympe. Il avait passé toute la journée à chanter et danser dans les forêt, maintenant épuisé, il s'accorda une petite pause. C'est alors qu'il s'arrêta face à la forge d'Hephaistos, la porte étant ouverte, il y pénétra doucement tout en frappant doucement contre l'épaisse ouverture de bois. Il entendit alors une voix forte et grave, certainement celle du maitre-forgeron. Pan s'approcha de lui et se tint les bras croisés dans l'embrasure de la porte.

- Oui j'avoue qu'il s'agit d'un choix difficile !

Le dieu de la Nature avança encore, tout en regardant les nombreux objets merveilleux qui l'entoure.

- Pour quelle raison devez-vous soutenir une de ces deux cités ?


HRP: désolé je me suis trompé de compte ^^, pas grave je changerais à ma prochaine réponse ^^: HRP

Héphaïstos s'aperçut de la présence de Pan dés son arrivée dans les forges sans s'en offusquer le moins du monde, il répondit calmement:
Mes raisons? malheureusement, nous autres les dieux, nous devons soutenir un groupe de personnes... (il respira profondément avant de continuer) si nous voulons ne pas sombrer dans l'oubli Pan. Et toi? qui soutiens-tu?

HRP: c'est pas grave

Pan sourit à la remarque du maitre-forgeron, il avait tout à fait raison.

- Oh moi je soutiens les gens proche de la Nature, c'est-à-dire une poignée de gens comme les bergers. Les gens des villes ne me vouent aucuns cultes, ils s'intéressent plus à des dieux belliqueux susceptibles de les protéger!

Il s'assit alors sur une épaisse chaise en bois sculptée de scènes mythologiques.

- C'est pourquoi je ne m'implique pas envers les grandes masses de population, je me restreins juste à préserver notre bel environnement que les multiples guerres tentent à détruire.

Il inspira profondément, comme inquiet.

- Mais si je pouvais te conseiller de défendre une cité, je te dirais Athènes, car il n'est pas dans ta nature d'être belliqueux, lui dit-il en souriant, de plus elle a besoin de soutien car elle est en train de flancher sérieusement. Ces gens doivent savoir qu'ils ont des dieux sur qui compter!

Pan acquiesca de la tête.

-Oui c'est vrai que tu as toujours aidé les grands guerriers comme Achille à avoir des armes formidables ou des boucliers increvables, peut-être as-tu raison! Sparte ne manque pas de guerriers, loin de là, mais tu pourrais leur être utile! Cependant, connaissant un peu Arès, je pense qu'il va profiter de la situation pour te soutirer des tonnes et des tonnes de technologie guerrière, cet être que je considère comme maléfique ne t'en remerciera jamais par la suite. Il se conduira en parfait profiteur.

Il se gratta pensivement la barbe et ajouta avec un léger sourire.

- Oui se serait avec plaisir cher Hephaistos, tes services sont les miens, tu peux tout me demander en échange.

Il réfléchit un instant.

- Voilà j'ai un soucis avec la surveillance des fôrets qui bordent Athènes, les Grandes Dionysies qui y sont organisées troublent la paisibilité de ces lieux. Les nymphes ont même déménagées dans les montagnes de l'Attique le temps que tout cela cesse. Les centaures viennet violées leurs conquêtes dans mes bois, sans parler des athéniens ivres qui saccagent à grands coups de pieds les fleurs, et polluent les cours d'eau en y déversant leurs urines écoeurantes.Quelques Naïades sont tombées gravement malades à cause de cela ces derniers temps ! C'est pourquoi je voudrais bien cen connaitre un peu plus sur ces...golems qui pourraient m'être bien utile!

Héphaïstos se sentit vraiment fière à l'expression "armes formidables" dite par Pan, le dieu-forgeron dit:
- Je pense que tu as raison à propos d'arès, je te suis donc dans tes idées et je soutiendrais Athènes.
Il attendit un peu de temps pour reprendre son souffle, puis il reprit:
- Je ne te donnerais pas la technologie mais je t'en fournirais quelques-uns pour commencer, dés demain si tu veux: mes golems sont des êtres fait à partir de métal ou de pierre ou encore de terre, je suis en train d'en faire un en or massif, d'une grande solidité, que je t'offrirais donc demain.

Plus que ravi, Pan laissa éclater un cri de joie, enfin il allait pouvoir se reposer pendant que ce golem ferait le ménage à sa manière dans la colline des Nymphes. Il prit la main du dieu-forgeron en guise de remerciement.

- Merci encore mon vieu, je te remercie infiniment! Je ne pouvais souhaiter mieux!

Pan s'étira un long moment avant d'ajouter.

- Pour Athènes je pense que tu as effectivement fait le bon choix, Athéna a besoin de notre soutien, elle n'arrive plus très bien à diriger la cité! De plus Zeus s'est disputé avec elle sur ce sujet en lui disant qu'il ne l'aiderait pas ! Pauvre petite, elle doit être troublée ces temps-ci !!!!

Héphaïstos se sentit légèrement confus lorsqu'il entendit les remerciements apparement sincère de Pan.
- Eh bien Pan, je crois que j'irais demain à Athène... pour annoncer mon aide, après l'avoir annoncée à Athéna bien entendu. J'espère que ce golem t'aidera... Je vais aller voir Athéna, à bientôt j'espère!


Hrp:Pan et Héphaïstos son-ils frères? ou cousin?

Pan sortit alors de la forge avec un large sourire.

- Je passerais prendre le golem demain matin dès l'aube, j'espère que tu en auras assez de temps pour le finir! Faudras que tu m'expliques comment ça marche ces choses-là.

Il rigola et partit d'un pas vif en dehors de la rue, croisant au passage Héra qui revenait avec un panier remplie de fruits et légumes.

- Bonjour mon fils, dit-elle avec entrain, tu vas bien, à ce que je vois Pan t'as rendu visite !

HRP: Héphaistos et Pan n'ont aucuns liens de parenté, par contre Héra c'est ta mère. : HRP

Héphaïstos fut surpris par l'arrivée subite de sa mère dans ses forges, mais il n'en laissa rien paraître.

- Ma très chère mère. Effectivement, Pan est venu. Je vais bien et je te souhaite la bienvenue dans mes forges, qu'est-ce qui t'amène?

Héphaïstos se dit que sa mère était moins morose qu'à son habitude.

Sa longue robe de lin flottant au vent, Héra rentra dans la forge et d'une main gracile, se passa la main dans sa belle et longue chevelure brune.

- Je suis content que ta forge fonctionne bien mon fils, au début personne ne croyait en toi mais maintenant tu as sû te faire une superbe réputation auprès des grands de ce monde.

Elle examine curieusement les objets alentour posés sur d'innombrables étagères en fer.

- Je vois que tu entreprends de nombreuses choses ! Si je suis venue c'est pour te demander un service mon cher Héphaïstos!

Héphaïstos se dit en lui même avec hargne:

- La première personne à ne pas croire en moi, c'est toi ma propre mère. Je savais que ta visite n'était pas désinteressée.

Puis il dit à sa mère avec ton très amical et un peu surpris:

- Un service, mère? Quel genre de service as-tu à me demander?

Satisfaite de la réaction de son fils, elle inspira longuement.

- Je voudrais que mon mari cesse ses aventures extra-conjuguales, je commençe sérieusement à en avoir honte de cette attitude infâme. C'est pourquoi je voudrais que tu m'inventes un objet pour le contraindre à rester au palais. Je pensais à un automate féminin de la plus grande beauté !

Elle arbora alors un sourire presque machiavélique, sournois.

- Serais-tu d'accord?

Héphaïstos ne fut pas surpris de cette demande.

-Tu veux contrer le mal par le mal mère? (il ne put s'empêcher d'avoir un petit sourire ironique en disant) ça ne te ressemble pas voyons, (il reprit son sérieux) je sais comme tout Dieu que Zeus te trompe, mais ce n'est pas une raison de le retenir sur l'Olympe, de plus, imagine qu'il devienne totalement amoureux de ma création, il te rejetterais officiellement pour elle, n'est-ce pas? Et il est de toute façon hors de question de lui tendre un piège, bien que la demande me vienne de toi, ma mère.

Il observa calmement la réponse de sa mère, si il y en avait une.

Probablement fortement vexée, elle retint ses émotions, comme d'habitude, et afficha un large sourire.

- Oui je te comprends mon fils, de plus Zeus t'en aurais voulu d'avoir fait ça! Je te demande pardon!

Visiblement gênée de l'attitude d'Héphaïstos, elle ne pût s'empêcher de remuer le couteau dans la plaie en évoquant le passé.

- Mais tu sembles oublier que Zeus ne voulait pas de toi à ta naissance car il te trouvait laid! Il t'a rejeté comme un moins que rien !

Elle affiche alors un sourire à la limite du sadisme.

- De plus il t'a jeté par dessus le mont Olympe pour vouloir te chasser, heureusement tu n'as eû qu'une jambe de casser! Mais il aurait pû très bien te tuer!

Héra se montrait pertinente mais sa vive réaction n'arrivait pas à camoufler sa colère qui grandissait.

- Mère, oublierais-tu que c'est toi qui a voulu te débarasser de moi, toi qui as demandé à Zeus de me jeter, te moques-tu de moi?

La force de sa voix augmenta d'un coup et tous sur le Mont Olympe l'entendirent hurler:

- Sors d'ici tout de suite, menteuse prête à tout pour arriver à ses fin, si tu en a marre qu'il te trompes, tu n'as qu'à le lui dire avec franchise!

La déesse entra alors dans une colère noire, son fils disait malheureusement la vérité et elle ne pût s'empêcher de retenir ses émotions. Elle se sentit bafouée par son propre enfant, les larmes commençèrent à perler sur son visage, n'en pouvant plus , elle éclata en sanglot puis d'une main menaçante s'adressa à son fils dans ce ton:

- Ne me parle pas sur ce ton, tu m'as compris! , dit-elle monstrueusement en colère.

Aphrodite qui habitait non loin de là, juste à côté de la forge, regarda la scène avec émotion, "Pauvre Héphaïstos" pensait-elle. Puis elle ferma ses fenêtres pour ne pas laisser ses tempans éclatés par la rage d'Héra, très connue sur le Mont Olympe.

- Mais ne t'inquiètes pas pour moi, je trouverais une solution bien adéquate pour ton père. Tu en entendras parler.

Sur ce elle tourna les talons et sortit de la forge avec dignité, comme si de rien n'était.

Héphaïstos céda alors et cacha son visage derrière ses puissantes mains pendant quelques minutes, puis, se reprenant, se leva pour aller voir Athéna. En entrant dans ses appartement, il l'aperçut et lui dit en restant au seuil de la porte:
- Athéna, j'ai une grande nouvelle à t'annoncer! Je vais soutenir Athènes avec toi. Sauf si tu ne le veux pas bien sûr, ce que je pourais comprendre.

La belle déesse de l'intelligence était en train de nourrir sa chouette lorsque Héphaïstos entra dans sa demeure. Elle se leva doucement et tendit un doux sourire au maitre-forgeron.

- Quel plaisir de l'apprendre, je suis très heureuse! Tu as fait le bon choix!

Elle l'invita à manger un peu d'ambroisie à sa table.

- Viens assieds-toi, ne reste pas dans la rue.

Elle disparut alors dans une pièce et en revint avec une large assiette de fruits et du fameux nectar des dieux.
D'un gracieux geste de la main, elle ramena ses beaux cheveux bruns derrière la nuque.

- Je sais que ça ne me regarde pas mais... es-tu sûr que tout va bien avec Héra?

Héphaïstos fut ravis d'être accepté par la déesse, puis, se sentit un peu gêné par la question d'Athéna, il répondit franchement:

- Non! elle devient mesquine avec l'âge, bien que nous soyons eternels...

Il fit une pause avant de se lancer dans son court récit:

- Elle a voulu me retourner contre ton père, c'est une manipulatrice jalouse de toutes les jeunes femmes et filles que ton père séduit. J'ai refusé, c'est normal, mais elle peut tout de même nuire...

Il prit un peu d'Ambroisie et il réfléchit durant un court moment de mastiquation avant de reprendre d'un ton joyeux:

- Que dois-je faire pour annoncer mon aide aux Athéniens et pour les aider, j'ai crû comprendre qu'il y avait des problèmes d'hygiène, je me trompe?

Athéna écoutait la description psychologique de sa mère avec attention, elle savait bien qu'Héra était de cette nature, mais de là à demander à son fils de l'aider !!!!

-Oui je comprends que ce soit difficile pour toi que d'endurer les caprices de ta mère !

Elle but un verre de jus d'orange au miel pour s'adoucir la voix.

- Oui les Athéniens ont besoins de nous, les philosophes sont en ce moment même en train de réfléchir et de débattre sur des points sensibles, entre autre les problème d'hygiène en effet.

Elle afficha une moue attristée.

- Ma ville sombre petit à petit dans la déchéance, le banditisme et les viols sont affaires courantes maintenant,nous devons mettre de l'ordre dans cette cité ! Et au plus vite !

Héphaïstos sembla surpris, il ne pensait pas que les problème de Athènes étaient si importants. Il dit en prenant une mine de fin connaisseur qu'il était après un court moment de latence et de refléxion:

- Si tu as un homme qui a le panache d'un héros, je pourrais lui fournir des armes, et je peux toujours essayer de créer un système dérassant des déchêts. Déjà, ils devraient les isoler, puis les brûler...

En prenant encore un peu d'ambroisie, il annonça:

- Bien, il est temps de travailler!

Il partit en boitillant vers ses forges.

Tandis qu'Héphaistos travaillait depuis la veille au soir sur de nombreux projets, Pan arriva en ce beau matin printanier aux portes de la forge. La légère brise du vent de la mer faisait virevolter ses longs cheveux et les pans de sa tunique.

Il toqua à la porte, seulement le dieu-forgeron devait rien entendre vu le boucan du marteau qui tapait sur le métal refroidissant. Le dieu de la Nature décida donc de rentrer de son propre chef et salua Héphaistos à tu-tête.

- BONJOUR CHER HEPHAISTOS !!!!

Héphaïstos eut l'impression que quelqu'un était entré dans sa forge, il s'arrêta dans son labeur en posant son lourd marteau sur un petit meuble de rangement en acier. Il entendit Pan hurler:

- BONJOUR CHER HEPHAISTOS !!!!
- Holà, du calme mon cher, j'ai ton précieux golem d'or...

Il claqua des doigts et deux cyclopes apportèrent la machine en or massif, un bijoux à l'apparence humaine, mais possédant un pouvoir de destruction plutôt grand grâce à ses deux points imposants.

- Il parle et peut même courir un peu plus vite que le plus rapide des athlètes, du moins, je le pense sincèrement. Il est à toi maintenant!